David Tesson, pointeur Prim'Holstein France

Qu’apporte le pointage dans une exploitation ?

L’appréciation permet d’avoir un œil extérieur et un autre point de vue du troupeau et ainsi de revoir l'appréciation personnelle de ses animaux.
Le pointage permet aussi de voir si les animaux correspondent à ce que l’on recherche : en France l’accent a longtemps été mis sur la mamelle mais maintenant on porte une grande attention à la solidité laitière et aux membres à cause de l’évolution des exploitations (logettes, gros troupeaux, robots…).

Le pointage n’est pas figé, il ne cesse d’évoluer.

Des études ont montré que le pointage permet de donner une véritable référence en matière de longévité, plus l'animal a un meilleur pointage et plus son espérance de vie sera grande.

Le pointage est aussi un outil pour gagner en longévité.

Les résultats à l’institut ?

Depuis 3 ans, on peut observer une belle évolution des lots qui deviennent de plus en plus homogènes. On trouve des animaux avec de bonnes mamelles, de bons membres et aussi une évolution dans le format. Tout ceci se confirme par le lot actuel de nouvelles vêlées et surtout par le lot de génisse dont quelques unes se sont déjà faites remarquées sur les concours.

Les résultats du pointage en PA 1

Le 7 décembre 2009 a eu lieu l'épreuve de qualification au sein de l'Institut de Genech.

Les qualifiés en Limousin sont donc : Cédric, Justine, Florent et Ophélie.
Les qualifiés en Holstein sont : Cyril, Charles, Philippe, Chloé et Julie.
Bravo à eux et nous espérons les retrouver sur le podium lors du SIA pour la finale !

Maxime

Suivi reproduction : des résultats satisfaisants !

Ce lundi 7 décembre, Gérard Bernard, responsable des transplantations embryonnaires au sein de Gènes Diffusion Optimal, s’est rendu à l’Institut dans le cadre du suivi reproduction mis en place à la ferme. Les sections bovines des BTS PA et des secondes professionnelles étaient présentes pour découvrir ce suivi et ses particularités.
26 vaches et génisses ont été fouillées ou échographiées.





Les résultats sont très satisfaisants :
• sur 15 diagnostics de gestation, 13 animaux sont déclarés gestants
• 11 animaux ont été fouillés pour des vérifications utérines ou pour contrôler l’activité du cycle ovarien (4 femelles devront recevoir des injections prostaglandines pour déclencher le cycle)



Des diagnostics de gestation ont également été effectués sur 3 femelles receveuses d’embryons, posés le 22 septembre. Sur les 3 génisses, 2 sont gestantes. Le taux de réussite est donc de 66 % , ce résultat se trouve au dessus de la moyenne. Cela fait donc un résultat sur ces deux dernières campagnes car sur 6 gestations ont été obtenus 7 embryons posés avec déjà 4 femelles, dont Dolce Vita.

Julien

What else ?

Dans le cadre du Trophée National des Lycées Agricoles, se déroulant au Salon International de l'Agriculture 2010, les établissements d’enseignement agricole vont présenter des animaux représentatifs des 5 races de vaches laitières présentes dans les établissements et vont concourir pour le Trophée national des lycées agricoles. Le Salon de l’agriculture, en partenariat avec l’Éleveur laitier, les Unions pour la promotion de la race (UPRA), la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) et le CNEAP, organisent le Trophée national des lycées agricoles. Ce trophée vise à valoriser le travail et les initiatives des établissements d’enseignement agricole en matière de génétique bovine à travers l’implication des élèves et l’exploitation du lycée. Une façon ludique de préparer des élèves et étudiants, futurs éleveurs et professionnels de l’élevage au monde des concours animaux. Pour participer, l’établissement d’enseignement agricole doit disposer d’un troupeau laitier. Le classement s’effectue suivant trois critères : L’évaluation des performances du troupeau, la qualité des actions de formation à la sélection animale et la présentation d’une vache laitière au Salon de l’agriculture


L'Institut de Genech (59) a décidé une nouvelle fois d'y participer ! Pour cela, il a inscrit 5 étudiants de BTS Productions Animales en 1ère année :


* Justine Danna
* Émeline Merlio
* Cyril Ballan
* Julien Bon
* Maxime Leroy

Nous serons donc présents au SIA pour représenter l'Institut et défendre les couleurs avec deux des meilleurs animaux de l'élevage bovin.

Ça bouge !

LE CAP BLANC NEZ ...

« Photo : Olivier DELVAUX – ENRX »

Quel rapport y a-t-il entre le cap blanc nez et l’Institut de Genech ?

Le mouton Boulonnais tout simplement : depuis mi-juin 2009 jusque fin septembre, 15 brebis de l’Institut ont passé l’été sur le site du cap blanc nez avec 135 autres brebis de la race.

Véritable débroussailleuse écologique, le mouton boulonnais est particulièrement adapté à la valorisation d’espaces extensifs ; il peut se contenter de fourrages grossiers, de broussailles, en clair il ouvre le milieu sans le dégrader. Permettant ainsi une plus grande richesse biologique, au niveau des plantes, des insectes etc ...

L’aspect floristique du site est remarquable pour la région mais aussi pour la France. La flore présente de nombreuses originalités vis à vis des autres coteaux crayeux régionaux de part sa situation maritime. On note également la présence de plantes halophiles.

Après avoir accueilli 150 brebis en 2009, le cap recevra 300 à 350 femelles accompagnées d’un berger qui surveillera les animaux sur 300 ha. Le berger est mis à disposition par EDEN 62 (organisme gestionnaire du conseil général 62) et permettra, outre le suivi des animaux, une gestion différenciée du pâturage en fonction des contraintes écologiques.

Quel bilan après une saison "d’estive" ?

Après ces quelques mois qui ont été passés sur la côte d’opale, les brebis ont accusé une légère perte de poids mais bien vite rattrapée et lors de l’agnelage en décembre elles ont mis bas en moyenne 1,66 agneaux/brebis (ce sont de très bons résultats pour la race). D’autre part, nous n’avons pas noté de problèmes sanitaires particuliers.

Nous reconduirons donc l’opération au cap blanc nez en 2010 avec trentaine de brebis.



LES CONCOURS


Show Open Génisses 2009

Ce week-end (5 et 6 décembre) se déroule la 5ème édition du Show Open Génisses de Saint-Étienne. Ce concours est celui le plus réputé en France en tant que concours de génisses !

L'institut de Genech a la chance d'avoir une génisse qui y sera présente parmi 300 concurrentes. Il s'agit de Dolce Vita (Zeus) issue d'un embryon né à l'Institut et acheté à Mr Frédéric Lepoint, c'est une fille de la célèbre Tatcher (Rotheneuf).

Cette génisse a déjà été remarquée lors du concours départemental du Nord, se déroulant au Quesnoy, où elle s'est classée première de sa série.

Dolce Vita est ainsi préparée à la marche depuis maintenant un mois pour retrouver ses sensations à la marche et elle est lavée également chaque semaine dans le but d'avoir un poil de très bonne qualité pour la tonte/clippage.

Site du Show Open Génisses

Dolce Vita est partie jeudi en fin de matinée pour plus de 7 heures de route en direction de Saint-Étienne.

Lors du concours d'hier en fin d'après midi, elle s'est finalement classée 12ème sur 19 pour un manque de solidité dans son dessus selon le juge canadien M. David Crack Jr, mais il a pu apprécier son caractère laitier et sa très grande taille pour une génisse de un an. Les photos du concours seront mises en ligne demain.

Félicitation à Maxime pour sa génisse Delight Red (Advent Red x September Storm), détenue en copropriété avec l'EARL Lepoint, qui a fini 1ère de section, dans la même section que Dolce Vita.

Palmarès complet

Cyril


Fête du lait au Quesnoy (septembre 2009)

Les samedi 19 et dimanche 20 septembre a eu lieu la 20ème édition de la Fête du Lait au QuesnoyCette manifestation est habituellement le cadre du concours départemental prim'holstein. Pour fêter cet anniversaire, les départements de l'Aisne et du Pas-de-Calais ont pu participer en Holstein et en race Flammande. Ces deux concours étaient jugés par Bénilde Denis, technicien génétique de la Meuse.

Palmarès Holstein

Photos du concours

Félicitation à Ludovic Feys ainsi que Cyril Ballan qui ont fini respectivement 2ème et 3ème au concours du meilleur présentateur plus de 17 ans.





Fête du lait au Quesnoy (se
ptembre 2008)




Terre en fête à Arras (juin 2007)


GENECH SHOW 2009

Le 21 mai 2009, à l’occasion de la journée Festinature, l’Institut de Genech et l’association Hol’chti Jeunes ont organisé sur le site de l’Institut le premier concours de la race Prim’Holstein «Genech show 2009» et une présentation de races bovines.

Sur les 144 Holsteins engagées au concours et jugées par Alain Hogge, le championnat a été remporté par Varsovie du GAEC VILLERS POL à Villers Pol (59), la réserve a été attribuée à Vagabonde au GAEC CARON à Lavaqueresse (02) et la mention à Comète Hgh au GAEC HURTEVENT à Clary (59).Le championnat Génisse a été remporté par Cécilia de l’EARL LEPOINT à Bavay (59), la réserve a été affectée à Dynastie de l’EARL LEPOINT et la mention à Dictory, issue du même élevage que Dynastie.

Les premiers prix du Challenge Pévèle ont été remis à la vache Amandine de l’EARL LABITTE MERVILLE à Landas (59) et à la génisse Diplômée de L’Institut Agricole de Genech (59) . L’EARL LEPOINT a reçu une récompense "meilleur lot d'élevage".



Au sein du concours du meilleur présentateur, Anaïs Sauvage et Mélanie Brusselle ont remporté respectivement le premier prix dans la catégorie des moins de 18 ans et plus de 18 ans.

Le concours a également permis à certains étudiants de préparer les animaux des éleveurs plusieurs semaines avant l’évènement.

L’excellente organisation du Genech Show est à mettre au crédit du partenariat entre l’Institut de Genech et l’association Hol’Chti Jeunes.

Emeline

Stages et astreintes

LES ASTREINTES

Les astreintes, ce sont deux semaines passées sur l'exploitation (bovin, équin et ovin) du lycée par chaque élève de BTS PA en 1ère année. Elles sont considérées comme deux semaines de stage. Les étudiants doivent participer à toutes les tâches ordinaires d'une exploitation agricole en allant de la simple traite à la séance de biberons pour les agneaux. Les astreintes ont donc un but pédagogique au service des élèves : apprendre les tâches quotidiennes dans une ferme et ce dans la bonne humeur avec les responsables de l'exploitation !





LES STAGES

Nous sommes actuellement en première année de BTS Productions animales, notre classe comporte une vingtaine d'étudiants spécialisés en élevage bovin et une dizaine en élevage équin. Nous avons une trentaine d'heures par semaine avec des cours et 5h de Travaux Pratiques (1h30 en ovin, 1h30 en chimie et le reste dans notre spécialité). Nous avons déjà réalisé un premier stage de quinze jours en élevage ruminant à plus de 150kms de notre domicile pour favoriser les relations avec notre maître de stage et participer à toutes les tâches de l'agriculteur. Les étudiants ont été en stage dans des élevages très diversifiés : élevage de chèvres, de moutons, de vaches laitières et allaitantes, lama, ... , et dans des régions également très variées: Franche comté, Bretagne, Anjou, Picardie, Ardennes, Aquitaine, Nord-Pas de Calais, Bourgogne, ... Tout cela montre une réelle motivation des étudiants et une envie de s'investir.

Emeline

BTS PA

La promotion BTS PA (2009 - 2011)


Le BTS PA ce n'est pas seulement l'acquisition d'informations en salle de cours, c'est aussi de la pratique dans les différents ateliers de l'exploitation ...


Emeline

Institut



L'institut de Genech se démarque par sa capacité à accueillir les élèves : en effet l'Institut c'est environ 2 000 élèves de la quatrième au BAC +4.


Voici 11 ans que l’Institut a fait le choix de diversifier les races présentent au sein de ses différents élevages.

La région Nord Pas de Calais ne compte pas moins de 5 " grandes races" domestiques :

-La vache mixte bleu du Nord

-La vache laitière Rouge Flamande

-Le cheval de trait Boulonnais

-Le cheval de trait du Nord

-Le mouton Boulonnais

Plus une kyrielle de race de basse cour : poule de Bourbourg, poule d’Estaires, poule d’Hergnies, Grand combattant du Nord, canard de Bourbourg, canard d’Estaires, pigeon Boulant, pigeon Carneau, pigeon Roubaisien, la Manotte d’Artois, le Culbutant Lillois et le lapin Géant des Flandres.

Beaucoup de ces races ont été abandonnées au profit des races majeures actuelles, mais grâce à la motivation et à la persévérance de quelques éleveurs passionnés, elles sont toujours bien présentes dans notre région.

Le but de l’introduction de ces races est de plusieurs ordres :

-Participer à l’effort de sauvegarde et de maintien de ce patrimoine vivant que sont nos races régionales qui sont les témoins d’une sélection séculaire et d’une adaptation bien réelle à notre terroir

-Faire découvrir aux élèves d’autres races que les races majeures

-Utiliser ces animaux comme support de communication

-Mise en pratique et démonstration de schéma de sélection à partir des troupeaux de l’établissement

-Valorisation des produits de l’exploitation en circuit court : agneaux boulonnais et veaux de boucherie flamand vendus au magasin de l’école.


Cyril

La ferme

L'exploitation agricole pour l'agriculture et l'élevage.


Une exploitation agricole de 70ha avec un troupeau laitier d’une trentaine de vaches et un troupeau ovin d’une soixantaine de moutons de race boulonnaise en respect avec l’environnement et dans le maintien d’une activité d’élevage en zone périurbaine. L’Institut de Genech dispose d’une exploitation aux disciplines riches et variées. C’est un support pédagogique essentiel pour la formation et l’épanouissement professionnel des élèves. Il apporte aussi un cadre de vie et de travail exceptionnel qui contribue largement au rayonnement de l’établissement.Atelier ovin (Boulonnais).

Atelier vaches laitières (Prim’holstein et Rouge Flamande).

Les génisses.


La rouge Flamande ?!?!

La rouge flamande, d’un pelage de couleur rouge acajou, est une laitière spécifique de grand format qui a su conserver rusticité et longévité.

Elle appartient au rameau rouge de la Baltique et cette race figure parmi les plus anciennes de France, son livre généalogique à d'ailleurs été ouvert en 1886 à Bergues. Alors laitière réputée dans les années trente « victorieuse » a passé le cap des 10000 Kg de lait en une seule lactation. Le cheptel qui a été l’un des plus important de France a subi des pertes très importantes lors des deux dernières guerres mondiales (bombardements, réquisitions, ...). Elle a alors reçu des apports de sang rouge Danoise vers 1965.

Race hautement spécialisée pour le lait, sa production moyenne s’établit à 6600 Kg à 40,2 de TB et 32,6 de TP. Cette race a été à l’origine de plusieurs fromages régionaux : Fromage de Bergues, Mimolette, Maroilles, Fromage du Mont des Cats.

Le but de cette race régionale est de faire découvrir une race différente des races majeures et participer à la sauvegarde et au maintient d’une race laitière locale adaptée au terroir. Il est aussi de travailler la sélection afin de sortir des taureaux et des mères à taureaux.

La mise en œuvre à l'Institut ???

À partir de 2 veaux femelle achetés en 1999 puis grâce à la pose d’embryons, nous avons acquis patiemment un noyau de 7 bovins de plus de 2 ans.

La chance nous ayant souri, nous avons fait naitre TOSCANE actuellement la vache la mieux pointée de la race avec 94 points. Elle se révèle être un excellent support de communication. À commencer par son palmarès sur les concours départementaux, régionaux, nationaux où le nombre important de 1er prix contribue à la renommée de l’élevage laitier de l’Institut :

  • SIA 2007 : 1ere de section, meilleure mamelle jeune
  • SIA 2008 : 1ere de section, meilleure mamelle adulte, championne adulte et grande Championne
  • SIA 2009 : 1ere de section, meilleure mamelle adulte
  • Concours départemental Le Quesnoy 2008 : 1ere de section, meilleure mamelle adulte
  • Concours départemental Le Quesnoy 2009 : 1ere de section
  • Concours inter-régional Arras 2008 : 1ere de section

De plus, cette vache a déjà produit 3 filles, dont 2 ayant déjà fait des 1 er prix en concours départementaux et 1 mâle qui est entré en centre d’insémination. Pour concrétiser le tout, nous allons procéder à une collecte d’embryons afin d’obtenir le maximum de descendance de cette vache très attachante.

Qui est ce mâle parti en centre ???

Le 24/09/09 DOCILE, jeune taureau fils de Trophée et de Toscane, né à l’Institut, a été admis au centre d’insémination . Il a subi une série de test avant d’être prélevé pour un testage puis une mise en service dans le cadre du schéma de sélection. Nous espérons ainsi apporter notre contribution à l’amélioration de la race.

Propos de M. Leroy, responsable de l'atelier laitier de l'Institut.


Le mouton Boulonnais ?!?!

Le cheptel ovin est composé de 80 brebis Boulonnaises produisant des agneaux de boucherie. Il a surtout une vocation pédagogique pour les travaux pratiques des BTS PA 1 mais également une vocation économique avec la vente d’agneaux valorisés en filière courte (directement chez des boucheries artisanales) et en caissettes de carcasses découpées par le biais du magasin de l’Institut. De plus, depuis 2009, une partie de la troupe effectue "une transhumance" pour l’entretien d’espaces naturels sur le site du cap Blanc Nez.

Cette race de parcours, fixée vers les années 1880, avait un effectif de 170 000 têtes en 1923 pour diminuer jusqu’à 15 000 têtes en 1963, date de la disparition du flock book. Race réputée disparue au début des année 1980, elle renait de ces cendres grâce à une poignée d’éleveurs opiniâtre et grâce à l’appui du centre de ressources génétiques. La création d’une O.S. en 2009 donne à la race une reconnaissance officielle.

Le Boulonnais est de grande taille avec environ 75 cm au garrot. La tête est fine pour les brebis, plus courte pour les béliers, d’une coloration bleutée ou rougeâtre, se terminant par un gros nez dont l’extrémité devra être foncée. Les oreilles sont plantées "en cornet" et tournées de face. Le corps est cylindrique, assez long et charpenté. Le dos est droit, les côtes arquées faisant une poitrine large et profonde donnant un large train de côte, une queue attachée haute. C'est donc un animal de grand format ayant un poids de 75/90 Kg pour les brebis et de 120/140 Kg pour les bélier.

Le grand gabarit des mères est un atout pour les mises bas, qui nécessitent peu d’interventions Quant aux béliers, ils sont recherchés sur d’autres races afin d'augmenter le gabarit par croisements. La valeur laitière : elle permet aux agneaux une croissance rapide.

La boulonnaise est désaisonable et précoce, la plupart des agnelles sont luttées entre 8 et 10 mois.

Qualité de carcasses : la qualité de la viande d'un agneau Boulonnais est reconnu par les bouchers et les consommateurs . Le poids élevé et le faible pourcentage de gras sont des qualités particulièrement appréciées par les bouchers du nord de la France.

La race est relativement résistante à la tremblante. Tous les béliers inscrits sont soumis à un dépistage par typage d’ADN.

Race de parcours à l’origine, elle est bien adaptée à une conduite en semi bergerie mais elle s’adapte facilement à de nombreux système d’exploitation (parcage, pâturage traditionnel). Ses grandes capacités d’adaptation en font une race parfaite pour l’entretien d’espaces naturels sensibles.

La Boulonnaise en quelques chiffres : 2500 mères dans 40 élevages, 1000 mères inscrites dans 12 élevages, prolificité moyenne : 1,42, GMQ 30-70 :335 pour les mâles simples, poids des agneaux à 30 j : 15,1 pour les mâles simples et 13.5 pour les mâles doubles, 14,4 pour les femelles simples 11.5 pour les femelles doubles, poids des agneaux à 70 j : 28.5 pour les mâles simples et 28.2 pour les mâles doubles, 27.1 pour les femelles simples et 21.9 pour les femelles doubles.



Julien

 

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